La crise sanitaire de la Covid 19 a eu des répercussions sur le marché de l’immobilier. Le confinement a en effet eu lieu au printemps, la période habituellement la plus favorable aux achats immobiliers. Cependant, les régions et les villes ne subissent pas toutes les mêmes conséquences. Voici un tour d’horizon des bilans de la pandémie sur le marché du logement.
Une reprise sur les chapeaux de roues
Contrairement à ce que prévoyaient la plupart des personnes, l’achat et la vente de logements ont repris très rapidement après la sortie du confinement. Les gens qui avaient entrepris un achat immobilier avant la pandémie veulent en effet tout finaliser rapidement, craignant qu’il y ait une hausse des taux d’intérêt. Ceux qui ont vécu les deux mois enfermés dans leur appartement sans extérieur sont de plus en plus désireux d’acheter un logement avec jardin et écument les annonces immobilières. De nombreuses offres de vente sont d’ailleurs mises en ligne. Cette hâte d’achat est aussi due à l’approche du mois de septembre : les familles qui ont des enfants préfèrent que le déménagement soit terminé avant la rentrée scolaire.
Des prix à la hausse
Comme les acheteurs n’ont pas attendu avant de reprendre leurs transactions et se dépêchent de les finaliser, on n’enregistre pour l’instant pas de baisses des prix. Les marchés immobiliers de Lyon, Lille et Nice affichent même des tarifs à la hausse, tandis que Strasbourg et Montpellier se maintiennent.
Un départ vers les zones rurales
Les personnes qui ont vécu le confinement dans de grandes agglomérations, sans voir de verdure, cherchent maintenant à déménager vers des villes à taille humaine. Ils veulent vivre à proximité de la campagne tout en profitant du confort de la proximité d’une grande ville, comme Avignon. Après cette crise mondiale, le télétravail séduit de nombreux salariés, et la présence de la fibre et d’un bureau à la maison fait maintenant de plus en plus souvent partie des critères de recherche sur les sites d’immobilier.
L’immobilier dans les villes touristiques
Les villes touristiques sont celles qui souffrent le plus de cette période post-confinement. La Côte d’Azur, le marché de l’immobilier à Paris, ou encore Bayonne, Biarritz, des villes et des régions très prisées par les touristes sont désertées. Touchées par la fermeture des frontières et les restrictions de circulation, elles perdent cette année leur clientèle internationale. Ce n’est pas facile de réaliser des visites immobilières via webcam ou en respectant les règles de distanciation sociale.